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Histoires de chiens
30 avril 2015

LE CIMETIERE POUR ANIMAUX D’ASNIERES-SUR-SEINE - 1

Des obligations professionnelles m’ont conduite ce mois-ci dans la région parisienne et notamment dans la banlieue nord-ouest et c’est là que j’ai pensé qu’à Asnières-sur-Seine il y a un cimetière que je n’avais jamais visité.

Entrée du cimetière

C’est le cimetière des Chiens considéré comme le premier cimetière pour animaux créé au monde.

Jusqu’au XIXe siècle, l’animal a une fonction utilitaire et il est souvent victime de violence tout « simplement » parce que l’homme subit aussi cette violence. Mais l’évolution des mœurs va être à l’origine de la création en Angleterre d’une société protectrice des animaux dès 1824.

En France, le comte de Grammont, sensible à la maltraitance infligée aux chevaux, fonde au milieu du XIXe siècle la SPA : l’animal devient un « compagnon ».

Mais si les conditions de vie des animaux s’améliorent, quand ils meurent leurs cadavres doivent normalement être apportés dans les vingt-quatre heures chez l’équarisseur. Dans la pratique, à Paris, les dépouilles se retrouvent dans les ordures ménagères ou sont jetées dans la Seine.

Vue généraleLa loi du 21 juin 1898 prévoit que les animaux domestiques « pourront être enterrés dans une fosse située autant que possible à cent mètres des habitations de telle sorte que le cadavre soit recouvert d’une couche de terre ayant au moins un mètre d’épaisseur ».

L'auteur Georges Harmois et la journaliste féministe Marguerite Durand, directrice du journal La Fronde fondent en 1899 la Société française anonyme du cimetière pour chiens et chats qui acquiert des terrains sur une ancienne île de la Seine, l'île des Ravageurs. Le cimetière accueille alors les dépouilles des animaux domestiques, chiens, chats ou oiseaux mais également autres animaux dont des chevaux ou des lions.

L'architecte parisien Eugène Petit, qui a réalisé plusieurs immeubles parisiens, conçoit le portail d'entrée dans le style Art nouveau.

Le cimetière

En 1976, le bras de Seine est comblé. En 1987, la société propriétaire décide de la fermeture du cimetière. Devant les vives réactions, la ville d'Asnières rachète le cimetière et le maintient en activité. La même année, il est classé à l'inventaire des monuments historiques pour « intérêt à la fois pittoresque, artistique, historique et légendaire ».

En 2001, l'entrée du cimetière a été rénovée et un nouvel aménagement paysager a été fait.

à suivre...

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