SOUVENIR D’AZERBAIDJAN

Lors d’un voyage en Azerbaïdjan en 2016, j’ai visité un musée où il y avait une exposition temporaire intitulée « From waste to Art » c’est-à-dire « Des déchets à l’Art » et j’ai été subjuguée par les œuvres de Nirit Levav, une Israélienne qui fait des sculptures à partir de vieilles chaînes de vélo.

Nirit Levav Packer, artiste et créatrice, est née en 1963. En 1987, elle a obtenu son diplôme d’études de mode à la Parsons School of Design à New-York et s’est spécialisée dans les robes de mariée. En 2000, elle a élargi ses connaissances en orfèvrerie, céramique et sculptures en fer.

Nirit a acquis l’essentiel de sa formation d’artiste dans l’atelier de décoration scénique de son père, Tzvi Levav. Il lui a appris à souder et travailler avec des matériaux variés, ses autres connaissances ont été apportées par sa mère, professeur d’art, d’artisanat et couturière.

Livit s’est passionnée pour le recyclage et se dit collectionneuse compulsive de « junk », variété de matériaux :

-       métalliques, comme des engrenages et des roulements, des traverses de chemin de fer, des clés et des vieux clous;

-       des déchets, comme des ampoules, des matelas, des poupées, des pinces à linge et des éclats de verre;

-       naturels, comme des glands, des graines de tournesol, du riz, du sable de mer, du gravier, des coquillages…

En 2010, Nirit Levav a fait le choix de se concentrer sur un matériau : les chaînes de vélos, et un sujet : les chiens. Elle a découvert ce matériel « par coïncidence » lors d’une visite dans un atelier de réparation de bicyclettes. Les chaînes sont un matériau merveilleux qui satisfaisait à la fois son amour pour le fer et son plaisir à étudier la délicatesse, la flexibilité de ce matériau et son « mouvement ». Le résultat a été la première série de chiens de UNCHAINED.

Nirit Levav croit que tout un chacun a un talent qui lui est propre. Pour elle, l’art est un langage transfrontalier. Quand vous regardez une œuvre d’art, peu importe la nationalité de son créateur, son sexe ou la couleur de sa peau. Il importe seulement que la pièce « touche » les observateurs ; qu’elle parle un langage universel qui unit les cœurs.

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