Retour en Birmanie
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Il y a environ un an je vous parlais des chiens en Birmanie. Une question résumait le sujet : le chien birman est-il heureux ? Cette fois je me pose la question sous cette forme : vaut-il mieux être chien des villes ou chien des champs en Birmanie ? Je vais vous montrer et vous expliquer mais je ne suis pas sûre qu’il y ait une réponse évidente.
Un constat à faire tout de suite : il apparait que les chiens, que ce soit en ville ou non sont beaucoup plus nombreux que l’année dernière. Explication évidente : les chiens se reproduisent sans contrôle et le niveau de vie des habitants s’étant amélioré, les animaux en « profitent ». D’ailleurs on repère très vite les chiens appartenant à une maison, à une famille car ils sont bien nourris. Les chiens qui se retrouvent dans la nature, sans maître, sont obligés de se débrouiller comme ils peuvent et doivent s’opposer à ceux qui défendent leur maison et leur pitance. Cela donne place à des rapports d’intimidation et de force entre bandes et éventuellement à des bagarres rangées.
Sinon leur mode de vie n’a pas changé : les chiens se reposent là où ils en ont envie, au milieu de la route, sur des escaliers, au bord d’un trottoir et chacun fait ce qu’il y a à faire pour les éviter.
Quant au chien des villes, en parallèle avec les chiens qui se multiplient de façon exponentielle et pour lesquels les autorités n’ont encore trouvé d’autre solution que l’empoisonnement, il y a un phénomène en pleine expansion : le chien appartenant à des citadins de classe sociale aisée.
Hé bien, c’est un chien de race différente de celui que l’on voit partout, plus petit, on le croise en voiture avec ses maîtres et on le reconnait surtout parce qu’on lui met un pull en hiver, l’hiver pour les Birmans bien sûr, car pour nous les 18-20° du petit matin en décembre-janvier, c’est le « paradis ».
Voilà, le mode de vie que nous menons avec nos animaux de compagnie est arrivé dans les grandes villes en Birmanie. Alors, libre cours aussi à l’imagination des propriétaires pour les couleurs des pulls, pour les « coiffures »…