Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Histoires de chiens
11 février 2014

Retour en Birmanie

                                                         1 - l'ombre d'un bouddha qui attend sa forme définitive me convient bien pour me reposer  * cliquer sur chaque image pour agrandir et lire les légendes !

Il y a environ un an je vous parlais des chiens en Birmanie. Une question résumait le sujet : le chien birman est-il heureux ? Cette fois je me pose la question sous cette forme : vaut-il mieux être chien des villes ou chien des champs en Birmanie ? Je vais vous montrer et vous expliquer mais je ne suis pas sûre qu’il y ait une réponse évidente.

2 - le repos des guerriers dans la journée avant la vie nocturne3 - surveillance en prenant un peu de hauteur, la bagarre de la nuit dernière a laissé des traces4 - la quiétude la pagode incite à une sieste à 36 - personne ne viendra les perturber

  7 - quand il faut se débrouiller, trouver une poubelle, c'est l'assurance d'un bon repas5 - bonjour, mes maîtres sont potiers et j'ai déjà compris que je dois surveiller, c'est mon job8 - un gateau subtilisé au petit déjeuner a fait un heureux9 - petit moment de bonheur pour elle et pour lui

 

 

 

 

 

 

 

10 - les goûts et les couleurs, peu importe du moment que j'ai chaud au petit matin11 - famille birmane aisée avec son chien en visite touristique

 

 

 

Un constat à faire tout de suite : il apparait que les chiens, que ce soit en ville ou non sont beaucoup plus nombreux que l’année dernière. Explication évidente : les chiens se reproduisent sans contrôle et le niveau de vie des habitants s’étant amélioré, les animaux en « profitent ». D’ailleurs on repère très vite les chiens appartenant à une maison, à une famille car ils sont bien nourris. Les chiens qui se retrouvent dans la nature, sans maître, sont obligés de se débrouiller comme ils peuvent et doivent s’opposer à ceux qui défendent leur maison et leur pitance. Cela donne place à des rapports d’intimidation et de force entre bandes et éventuellement à des bagarres rangées.

12- elle est trèschic, très gentille, elle s'appelle Pearl13 - ils ne peuvent plus faire l'un sans l'autre14 - quelle chance d'avoir une maison, une maîtresse et d'être régulièrement toiletté !15 - Rencontre inattendue dans les ralentissements de la circulation à Yangon

 

 

 

 

 

 

 

  

Sinon leur mode de vie n’a pas changé : les chiens se reposent là où ils en ont envie, au milieu de la route, sur des escaliers, au bord d’un trottoir et chacun fait ce qu’il y a à faire pour les éviter.

Quant au chien des villes, en parallèle avec les chiens qui se multiplient de façon exponentielle et pour lesquels les autorités n’ont encore trouvé d’autre solution que l’empoisonnement, il y a un phénomène en pleine expansion : le chien appartenant à des citadins de classe sociale aisée.

Hé bien, c’est un chien de race différente de celui que l’on voit partout, plus petit, on le croise en voiture avec ses maîtres et on le reconnait surtout parce qu’on lui met un pull en hiver, l’hiver pour les Birmans bien sûr, car pour nous les 18-20° du petit matin en décembre-janvier, c’est le « paradis ».

Voilà, le mode de vie que nous menons avec nos animaux de compagnie est arrivé dans les grandes villes en Birmanie. Alors, libre cours aussi à l’imagination des propriétaires pour les couleurs des pulls, pour les « coiffures »…

16 - je garde l'entrée d'un monastère et Nadine en profite pour me raconter l'histoire du refuge de Vermelles

 

 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité